2024

PILOTE

En cours d’écriture, le texte de notre spectacle s’inspire de la vie et de l’œuvre d’Antoine de Saint Exupéry.

Jeune public à partir de 5 ans.

En création
Conception des marionnettes :  Angie Roa Bancarel et Laurent Bancarel
Ombres :   Angie Roa Bancarel
Musique et recherche sons et bruitages : Gilles Constant
Photos : Théo Pétrignet et Richard Rousseau
Direction artistique : Laurent Bancarel
Chargé de production en cours
Création lumières en cours
Remerciements au théâtre le Dôme de Saumur. Direction Silvio Pacitto.
 
Propos et Synopsis.

 Un PILOTE entreprend de faire une course reliant l’Europe à l’Asie en avion.

Nous sommes à une époque ou pour se diriger le pilote se repère au soleil et quand il se couche, aux étoiles et à la lune.

Il vole, traverse la méditerranée puis longe les côtes du nord de l’Afrique pour arriver aux abords du désert.

Puis … la panne, l’accident, la chute.

L’accident met à nu. Le dépassement de soi se fait dans l’épreuve du vide. L’obstacle devient alors découverte de soi.

Enfance. 

Ses nuits sont peuplées de souvenirs : Une maison, des rires, un enfant. Des rires d’étoiles. De lune rose.

Des traces : un renard, un serpent et son regard sur le monde. Ce monde, celui des grandes personnes :  

« .. machine à emboutiravec ces absurdes dimanches… »

Ce qui fait le désert, c’est qu’il y a un puits quelque part.

De mirage en mirage, en quête, il expérimente l’essentiel … l’eau.

Ainsi durant 4 jours il marche en quête, jusqu’à sa délivrance, jusqu’à sa rencontre de l’homme Touareg qui le sauve à l’aube du 5e jours en lui donnant de l’eau.

Il sait que *« ce qui sauve, c’est de faire le premier pas. Encore un pas. C’est toujours le même pas que l’on recommence… »

PROPOS

  • Se sentir lié au monde n’est pas une question de compétence mais de confiance. *” Il n’y a pas de fatalité extérieure, mais il y a une fatalité intérieure : vient une où l’on sedécouvre vulnérable ; alors les fautes nous attirent comme un vertige.
  • L’homme est sauvé à partir du moment où il a la vocation. OEuvre d’un homme qui a décidé de vivre où l’on retrouve fréquemment les mots vérité, vocation, terrain favorable … terrain qui fertilise les vocations ou pas : *« …Les vocations sans doute jouent un rôle. Les uns s’enferment dans leurs boutiques. D’autres font leur chemin, impérieusement, dans une direction nécessaire : nous retrouvons en germe dans l’histoire de leur enfance les élans qui expliqueront leur destinée. »
  • Se sentir responsable, là réside le courage. Le courage est un des grands thèmes de l’oeuvre d’Antoine de Saint Exupéry. Il en a fait un axe majeur de son existence.”…/...se délivrer du monde des villes et de leurs comptables… de ces dimanches absurdes…de la machine à emboutir…lancer des passerelles.” Comme pour cet enfant, le petit prince, méconnu des grandes personnes qui crie son droit “d’être lui-même “. 
«.../...La marionnette, c’est du concentré de théâtre, c’est le théâtre absolument nucléaire. La marionnette imite l’homme et l’homme imite la marionnette. »

Ariane Mnouchkine. Mettre en scène 2009.

 

En tournée

2024/25

LE JEU DE DON CRISTOBAL de FG Lorca (joué en français et en espagnol). Tout public à partir de 7 ans. Musique sur scène Christine Kotschi.

 

J’aime la vie ( adapté de “Refus d’obéissance) de Jean Giono.

Texte : “Refus d’obéissance » de Jean Giono.
Récits pacifistes (1934)
Adaptation et jeu:  laurent Bancarel
Conception de la Marionnette: laurent Bancarel
Restauration: Angie Roa Bancarel
Direction acteur et regard extérieur : Silvio Pacitto
Résidence au Théâtre Le Dôme de Saumur
 
Paru en 1937, Refus d’obéissance rassemble deux textes distincts. Le premier, Je ne peux pas oublier, publié trois ans plus tôt dans la revue Europe, est une sorte de manifeste pour la paix dans lequel Giono évoque l’atrocité de ce qu’il a vécu dans les tranchées durant la Première Guerre mondiale qui ne cesse de le hanter, et son refus d’obéir à un ordre de mobilisation. 
Extrait : “Je trouve que personne ne respecte plus l’homme. De tous les côtés on ne parle plus que de dicter, d’obliger, de forcer, de faire servir.()Surtout quand pour bâtir l’avenir des hommes à naître, ils ont besoin de faire mourir les hommes vivants. L’homme n’est la matière première que de sa propre vie.                        

Je refuse d’obéir.»   

Jean Giono.

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